7 Février 2007
Je hais les hôtels qui ont des murs fins comme du papier à cigarette !!!
Non, mais franchement, il n’y a rien de plus pénible que d’entendre les voisins de la chambre d’à coté qui s’envoient en l’air et prennent du bon temps quand on est seule dans sa chambre.
Déjà je trouve ça chiant de dormir à l’hôtel, parce que je dors dans des chaînes, et d’une chambre à l’autre, on retrouve le même rideau, la même couette, les mêmes fauteuils, les mêmes miroirs, les mêmes meubles, la même moquette, et même jusqu'au même miroir... bref, à part que suivant les chambres le lit est à gauche ou à droite, c’est d’un monotone à mourir…
Sans compter les cons qui claquent les portes dans les couloirs à toute heure du jour et surtout de la nuit, sans se soucier de savoir si les voisins dorment/regardent la télé/lisent, bref, sans aucun respect pour autrui. Déjà je trouve que c’est chiant. Mais alors quand en plus vous entendez les voisins de la chambre à coté qui s’amusent, c’est la cata.
Ça ne vous est jamais arrivé ? Eh bien moi, ça arrive assez fréquemment, vu le nombre de nuits que je passe à l’hôtel dans une année entière. Certains jours je trouve ça amusant, et je me dis qu’ils ont bien raison et que j’en ferais autant à leur place. Mais parfois, ça à le don de m’exaspérer. Rien de plus frustrant que de constater que certains prennent leur pied pendant que l’on se prend la tête à écrire des rapports jusqu’à pas d’heure…
Ça me rappelle tout de même, il y a quelques années, lorsque je vivais avec Mister H (qui se reconnaîtra sûrement ici) que nous avions été réveillés en pleine nuit vers 2 ou 3h du matin par les voisins du dessus qui faisaient un de ces baroufs tous les deux… Elle comme lui du reste.
Pas démontés pour autant, on en a profité pour s’y mettre aussi. Tant qu’à faire, autant être réveillé pour quelque chose au lieu de ruminer comme un couple de petits vieux perturbés par une nuit écourtée…
Donc nous voilà partis pour la même aventure, après tout, c’est marrant aussi en pleine nuit, au moins autant que le soir, le matin, le midi, à quatre heures, bref, plutôt n’importe quand tant qu’on en a envie. Il n’y a pas de mal à se faire du bien, après tout !
Ce n’est pas que l’on faisait un concours avec les voisins du dessus, mais il faut croire qu’ils nous ont aussi entendus cette nuit là, puisqu’à peine avions-nous terminé qu’ils remettaient le couvert… Sacrés numéros ces deux-là ! Etaient-ils jaloux ? Envieux? Orientés performance? Mystère… Les voici donc repartis pour un tour. A priori, au bruitage, leur deuxième représentation n’a pas été si concluante, je dirais, ce qui nous fit bien rire, Mister H et moi.
La qualité, y’a rien de mieux que la qualité… pas la quantité…
Bref, c’est un souvenir qui me fait sourire encore aujourd’hui quand j’y repense. Aussi et surtout quand je repense au lendemain, lorsque dans les escaliers de l’immeuble, nous nous sommes croisés tous les 4 en nous disant bonjour, comme toujours, alors qu’il flottait dans l’air quelques sourires entendus…
Tout ça pour en revenir aux murs fins qui m’exaspèrent dans les hôtels. Pourquoi les chambres ne sont-elles pas insonorisées correctement ? Merde alors, c’est quand même pas compliqué de faire des murs corrects…
Ils pourraient penser aux pauvres célibataires tous seuls dans leur grand lit, qui ne viennent pas ici en touristes pour s’éclater mais en tant que travailleurs responsables, seuls avec leurs dossiers à préparer, leurs rapports à faire et tout ça dans une concentration religieuse…
Sectorisons les hôtels ! Réservons un couloir pour les couples, qui pourront faire autant de concours qu’ils le souhaitent, et un couloir pour les travailleurs afin de ne pas les déconcentrer et de ne pas leur donner des envies qu’ils ne pourraient pas assouvir…
Pour reprendre Caliméro, héro de mon enfance, je dirais : C’est trop injuste !