15 Janvier 2006
Dimanche midi, repas de famille. Rien de terriblement passionnant. J’aurais parié entendre « alors, t’as pas encore trouvé de mari ?»
Celle-ci, j’y étais préparée psychologiquement et elle ne m’aurait fait ni chaud ni froid. J’aurais pu dire que les hommes je les aime tellement (cf: j’aime les hommes) que je ne sais même pas lequel choisir, ou que j’avais tant de prétendants que je devais sagement réfléchir avant de me décider, ou bien que je considérais sérieusement la polygamie inversée car je ne sais pas me contenter d’un seul homme à la fois et qu’un harem ne me déplairait pas, mais bon, ça n’aurait fait rire que moi…
A la place de cette éternelle question, c’est ma grand-mère qui m’a sorti une rengaine toute différente… Elle m’a dit
« Eh bien, puisque j’aurai pas eu la chance de te voir mariée avant de quitter cette vie, j’ai peut être plus de chance de voir un jour ta sœur mariée… » Sachant que ma sœur a tout de même 18 ans de moins que moi, a 15 ans, elle a bien le temps pour ça !
Moi, étonnée, je réponds à ma chère mamie que « qui sait ? ca peut arriver très vite parfois, alors ne désespère pas » Mais elle rétorque du tac au tac « oh, tu sais, passé un certain age, on sait bien que ça devient bien difficile de trouver quelqu’un »
Gloups… Il manquait plus que j’avale de travers tellement je m’attendais peu à une telle remarque.
Eh ben pourquoi donc ? Suis-je si ‘has been’ à 33 ans ? Suis-je déjà irrécupérable ?
Alors voilà, j’apprends d’un coup d’un seul que non seulement ma grand-mère n’espère même plus que je me marie un jour mais qu’en plus je suis sûrement déjà trop vieille pour envisager tout ça. Ben voyons ! Et pourquoi pas vieille fille tant qu’on y est, hein ?
Pourtant, les statistiques nationales ne mentent pas, les trentenaires célibataires ne sont pas rares de nos jours, c’est même plus courant que les trentenaires mariés… Alors, merci l’INSEE, je suis normale ! OUF ! J’en aurais presque douté.
Et je pardonne ma grand-mère, qui, a plus de 80 ans et un début d’Alzheimer, ne sait probablement plus trop de quoi elle parle. A son époque, on se mariait a 18 ans et on avait une bonne dizaine de gamins dans
Et puis NON, je ne désespère pas, j’y crois encore, et je suis sûre que je trouverai mon chéri à moi très bientôt ;-)
Il suffit d’y croire très très fort, non ?